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En 1717, on démolit la lanterne, car les piliers étaient attaqués par l’huile enflammée; en 1727, on installa une lanterne en fer qui contenait un réchaud à charbon de terre. |
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Le premier feu à réverbères paraboliques vit le jour en 1782. Puis, en 1790, l’ingénieur Teulère, après avoir rehaussé le phare à 60 m au-dessus des plus hautes mers, mit au point le premier feu tournant à réverbères paraboliques; il était constitué de lampes à huile, ou becs d’Argand, et manœuvré par une machine construite par Mulotin, horloger à Dieppe. Le combustible était un mélange de blanc de baleine, d’huile d’olive et d’huile de colza. |
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L’invention des lentilles à échelon par Augustin-Jean Fresnel révolutionna complètement l’éclairage des phares, et, depuis, il n’y eut que des améliorations de détails. Le premier appareil lenticulaire de Fresnel à système tournant fut expérimenté à Cordouan en 1823. La lampe à trois mèches concentriques, approvisionnée à l’huile de colza au moyen d’une pompe aspirante et foulante, était placée au «plan focal» de l’appareil. |
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En 1854, la lanterne fut agrandie pour y loger un nouveau système à anneaux catadioptriques. De l’huile minérale alimentait le feu tournant à éclipses. En 1859, le feu fut coloré en deux secteurs (blanc et rouge); un secteur vert y fut ajouté en 1927. En 1896, le feu fut rendu fixe, au moyen de huit lentilles d’horizon de 0,92 m de distance focale. En 1907, le gaz de pétrole a succédé à l’huile minérale. |